Chaque année, des dizaines de milliers de chiens et de chats sont importés en Suisse, souvent avec la narration que les animaux ont été sauvés. En réalité, il s'agit d'un commerce intensif d'animaux qui entraîne des souffrances pour les animaux comme pour les humains. Nous considérons que les exigences légales actuelles pour une autorisation de commerce sont insuffisantes. Nous souhaitons plus de contrôle et surtout plus de formation dans tous les domaines liés au commerce, en particulier dans le domaine des connaissances cynologiques. En outre, nous demandons également une obligation d'identification pour les chats, afin de pouvoir identifier les animaux sans foyer et résoudre la surpopulation féline en Suisse de manière durable et respectueuse des animaux au moyen de castrations. Le problème de l'élevage de qualité ne cesse d'augmenter. Il convient d'édicter des lois dans ce domaine afin de rendre plus difficile, voire impossible, la détention et l'élevage de tels animaux, ainsi que leur achat. La détention individuelle des lapins n'est pas conforme aux besoins des animaux et ne peut se justifier ni pour la détention d'animaux de compagnie ni pour l'élevage de races.
Les améliorations prévues en matière de détention dans le domaine de l'expérimentation animale sont saluées, mais ne sont toujours pas du tout adaptées aux animaux, par exemple les prescriptions relatives aux enclos et aux possibilités d'occupation des animaux d'expérience. Il faut accorder une plus grande indépendance aux personnes chargées de la protection des animaux, afin que les infractions puissent être signalées sans crainte de représailles. Il est urgent d'adopter des dispositions de protection plus strictes pour les poissons, les amphibiens et les reptiles.
La détention à l'attache et l'écornage des chèvres ne sont pas respectueux des animaux et doivent donc être totalement interdits. Nous plaidons en outre pour l'interdiction de la détention individuelle des veaux (igloos !), des lapins, des chevaux et des camélidés. En outre, la suspension des volailles la tête en bas à des fins d'étourdissement avant l'abattage est extrêmement stressante et douloureuse et doit donc être interdite.
De nombreux domaines relatifs à la protection des animaux ne sont même pas abordés dans l'actuelle révision succincte. La SUST estime donc qu'il est nécessaire de procéder rapidement à une révision complète - dans l'intérêt des animaux.
Dans sa prise de position, la SUST a soumis des propositions concernant les projets de modification et espère qu'elles seront largement prises en compte. Nous soutenons les prises de position d'autres organisations de protection des animaux hautement qualifiées sur le plan technique, notamment : Zürcher Tierschutz, Stiftung TierRettungsDienst, Stiftung für das Tier im Recht, Schweizer Tierschutz STS, Stiftung Animal free research.